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    Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione]

    Missycam
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    Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione] Empty Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione]

    Message  Missycam Lun 23 Juil - 2:13

    Bon j'me décide à poster celle-ci parce que pour le moment j'suis dans ma période Harry Potter et Severus Snape/Alan Rickman-maniac Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione] 696765 Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione] 696765 Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione] 696765



    &&&

    Sommaire : En sortant précipitamment de son cours de Potions, Hermione y laisse quelque chose qu’elle n’aurait pas dût derrière elle.
    Son journal.
    Ca promet d’intéressantes lectures pour le Professeur Snape tout ça !

    Pairing : Snape/Hermione.


    Note : Se situe à peu près où vous voulez entre Le Prisonnier d’Azkaban et Le Prince de Sang Mêlé, enfin quand vous voulez du moment qu’Hermione ne ressemble plus à une gamine quoi lol

    Note 2 : Slytherin = Serpentard.

    Disclaimer : Les persos ne m’appartiennent pas.


    &&&&&


    Fantasmes portés à l'écrit.

    Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione] P_OWLPOST_Souvenirs_Stationary_HarryPotter_Souvenirs_SlytherinMetalCrestJournal_1230109 Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione] 338-95




    Ca commençait toujours de la même façon….
    Les lieux, les paroles échangées, le décor, tout cela pouvaient changer, seule la sensation tourbillonnante de sa présence restait irrémédiablement la même.

    *

    Un subtil frisson me parcourt et m’averti de sa présence derrière moi, m’obligeant à fermer les yeux pour ne pas laisser échapper une complainte de plaisir.
    Son souffle dépose une légère caresse, impatiente et cette fois-ci toute la volonté du monde ne peut réussir à me faire taire.

    Cette pensée, seule, suffirait à me faire rougir de honte si elle ne me faisait pas déjà rougir de plaisir.
    Honte de ne pouvoir retenir mes plus bas instincts, ceux qu’Il réussi si bien à faire naitre, et Plaisir Coupable d’en retirer autant de satisfaction.

    Je sais par définition que Gryffondor et Slytherin ne sont pas censés développer ce genre… d’affections mais….

    Il revient, nuit après nuit, et je ne peux lui refuser ce qu’il me demande.
    Sa délivrance.
    Je la lui offre et il me possède alors….

    Complètement.



    Le Professeur Snape retint difficilement un sourire sardonique.
    C’était peine perdue au vue de ce qu’il avait sous les yeux.

    Il avait ramassé ce cahier en jurant punir l’imbécile qui l’avait «oublié» en classe, dans *sa* classe plus précisément.
    Il comprit rapidement que le dit-cahier n’en était finalement pas un et se mit à rechercher son malheureux propriétaire.
    Se faisant, lorsqu’il arrêta son regard sur le contenu il fut surprit.

    Désagréablement surpris.

    Ce "cahier" n’était en fait qu’un ramassis de pensées, rêves et fantasmes d’une jeune élève de Gryffondor qui n’avait rien trouvé de mieux que de s’enticher d’un de ses élèves !
    **Petite idiote !**

    Relisant les quelques lignes qu’il avait déjà lu il ne put s’empêcher de froncer les sourcils, se demandant un instant si une liaison illicite avait pu voir le jour entre deux élèves de deux maisons pourtant réputées pour leur haine respective.

    &



    Ses mains s’aventurent sur mon corps, toujours légères mais avec juste ce qu’il faut d’autoritarisme pour faire plier mon cœur orgueilleux.
    Il m’apprivoise au gré de ses caresses, plus pressentes maintenant, ses doigts restent plus longtemps sur ma peau déjà enflammée, ils se jouent de moi, passant partout sur mon corps mais ne s’arrêtant jamais aux endroits tant désirés.

    Nos yeux semblent entretenir une conversation qui leur est propre.
    Les miens demandent, presque suppliants. Les siens jouissent d’une jubilation presque enfantine, celle qui me fait comprendre que mon supplice est loin d’être fini.

    Il dépose deux doigts sur mes lèvres entrouvertes, m’intimant de me taire, et…
    Et c’est reparti….

    Ils descendent le long de mon cou, s’arrêtant un instant sur ma jugulaire et ne repartant qu’après avoir eu confirmation de l’emballement de mon cœur.

    Ils arrivent enfin sur le haut de ma poitrine mais Il semble vouloir faire une halte.
    Je ne comprends pas, bien entendu mon corps non plus.
    J’arque mon dos, lui offrant ainsi mes seins qui ne demandent qu’à être prit, touchés et goutés.

    Comme toujours je suis nue et Il ne l’est pas, préférant garder la carapace de sa longue robe austère de sorcier, m’obligeant ainsi à bien me rappeler nos places respectives dans notre école.

    Puis il semble, finalement, avoir prit une décision.
    Celle de les effleurer, toujours avec cette patience qui frise l’adoration.
    Mes seins sont lourds de désir et mes tétons rouges de plaisir et je veux…

    Je veux, je veux, je veux… mais je n’aurai pas, pas tout de suite.

    Mordant fiévreusement ma lèvre inférieure, je le regarde et ne peux m’empêcher de souffler ce que j’imagine être un pathétique et quémandeur :

    -Monsieur…



    "Monsieur"… mais qu’est-ce que….

    Il resta un instant sans voix puis relu l’entrée depuis le début, essayant de trouver le moindre indice qui pourrait lui indiquer de qui il était réellement question ici.

    "Slytherin." "Autoritarisme." "Grande robe de sorcier." "Austère."

    C’était…. Non, ça n’était *pas* possible.

    Décidant alors qu’il était plus préférable de trouver qui avait bien pu écrire ce genre de … d’inepties, il se remémora la classe qu’il avait regroupant ses Slytherins et les Gryffondors.
    Sa dernière classe justement, avant qu’il ne trouve ce journal.

    Le problème était, précisément, qu’il avait une bonne idée sur la propriétaire du journal.
    L’écriture soignée, le vocabulaire… ça ne pouvait qu’être la Miss-Je-Sais-Tout de Gryffondor.

    Hermione Granger.

    Elève Parfaite.
    Amie Modèle.
    Et surtout Parfaitement Agaçante.

    Il devait tout de même lui concéder une chose, elle savait y faire.
    Ecrire ces mots… jamais il ne l’aurait cru capable d’éprouver ce genre d’émotions passionnées.

    Il décida alors de reprendre sa lecture, ne serait-ce que pour découvrir de qui la Miss pouvait bien *secrètement* rêver.
    Parce qu’il en était sur maintenant, ce qui était décrit dans ces lignes ne pouvaient qu’être de l’ordre du fantasme.

    Chassant rapidement l’espoir insensé qui voudrait que ce soit lui, il se concentra de nouveau sur les mots qu’il avait en face de lui.

    &



    Il se redresse alors et me toise de toute sa hauteur. Ce qu’il fait d’ordinaire en classe avec tout ce que ça comporte de paralysant sauf que maintenant… dans ces conditions… la peur qu’il devrait normalement m’inspirer ne rivalise en rien avec l’impétueuse envie que j’ai de lui.

    Comme toujours.

    J’arrive néanmoins à sourire.
    Il a décidé d’abréger quelques unes de mes souffrances et ses lèvres goutent voluptueusement ma poitrine offerte.

    Je redécouvre avec plaisir que ça langue ne sert pas seulement à lancer des piques acérées à ses élèves les plus malchanceux, elle sait également attiser les flammes qui semblent me dévaster.

    Soudain, ses lèvres qui s’amusaient négligemment de mes formes rebondies, décidèrent d’un commun accord de voguer vers le sud.
    Ma respiration se bloque brusquement et je me bats tant que je peux pour me garder à flots.
    Je sais ce qu’il m’arrive. Je m’en souviens parfaitement.

    C’est l’un de ses moments où je vais perdre pieds, grâce à Lui.
    Grâce aux enchantements de sa langue, de ses lèvres et de sa bouche.

    ….

    Après quelques baisers déposés ça et là, ses lèvres se referment sur moi et je connais, enfin, la première extase de la soirée….



    S’il s’était senti comme un voyeur tout à l’heure, ça n’était rien en comparaison de ce qu’il ressentait maintenant.
    L’émotion qui prédominait ?! Le malaise.

    Il réalisait maintenant que de lire les pensées intimes de Miss Granger n’était pas un fait des plus honorables, mais la plus grande partie de lui-même reconnaissait que le malaise venait avant tout de ses propres réactions à la lecture de ces mots.
    Il réagissait, vivement, à ces quelques lignes.

    Qu’il s’agisse ou non de lui n’avait, au final, plus grande importance.
    Ce qui l’était devenu, en revanche, c’est que dans son esprit il avait clairement prit la place de ce *Il* auquel Miss Granger tenait tant.

    Son pantalon tendu à un endroit opportun en était la preuve la plus indiscutable qui soit.
    Et ce qui était le plus grave c’est qu’en cet instant, il aurait vraiment voulu prendre la place de cet inconnu sorti tout droit des pensées de la jeune femme.

    &



    Le feu aux joues, une lueur d’enchantement au fond des yeux et un sourire ornant mes lèvres rosées et gonflées de baisers.
    Voilà à quoi je pouvais bien ressembler. Voilà comment je me voyais à travers ses yeux noirs.

    La satisfaction et l’apaisement ont ce genre d’effet sur moi parait-il.

    Après une œillade coquine je m’agenouille devant lui.
    De là où je suis-je peux contempler à loisir l’impact que nos petits jeux ont eu sur lui.

    Il a aimé m’avoir à sa merci comme je sais qu’il aimera être à la mienne.

    Du bout des doigts j’effleure le ronflement de son pantalon, puis d’une caresse plus accentuée je le libère de son confinement et…
    Je l’observe.
    J’admire la vue qui s’offre à moi.

    Il est là, magnificient, tendu, n’attendant plus que ma bouche.
    Et bien évidement je m’exécute avec joie.

    J’inspire profondément l’odeur qui est sienne alors que mes lèvres s’approprient son sexe.
    Mes vas-et-viens prennent un rythme douloureusement lent et j’apprécie avec une fierté à peine dissimulée ce que je suis capable de lui faire ressentir.

    Soudain ses mains se portent à mes épaules, me faisant me relever.
    A peine ai-je ouvert la bouche que la sienne fond sur moi.
    Il rompt abruptement notre baiser et me retourne contre lui, démontrant une force qui ne m’excite qu’encore plus.

    Je *sais* à sa respiration laborieuse que notre jeu n’a qu’assez duré et qu’il va y mettre un terme rapidement.

    Ses mains se baladent une dernière fois sur mon corps, sans but précis mais avec une détermination non feinte, lorsque je le sens près de moi.
    Tout près de moi.

    D’un geste rapide et précis il me fait sienne et j’aimerai pouvoir apprécier ce moment plus longtemps mais il commence alors à bouger et le fil cohérent de mes pensées est brisé.

    Alors que sa cadence s’accélère, ses doigts cherchent mon clitoris.
    Comme toujours, il ne me quittera pas sans un autre orgasme intoxiquant.
    Je subodore qu’il doit être très fier de sa prestation.

    A partir de ce moment plus rien d’autre n’existe à part le tourbillon de sensations qu’il fait naitre en moi et que je sais créer en lui.

    Un râle. Un souffle. Un mot.
    Mon nom.

    S’il y a bien deux choses qui ne changent définitivement pas ce sont bien le début ET la fin.
    Tout se termine par mon nom soufflé par ses lèvres.

    *

    C’est aussi souvent à ce moment là que je me réveille, en offrant généralement le même spectacle.

    Je suis dévêtue.
    Habituellement en sueur.
    Quasiment toujours une main sur un de mes seins et l’autre entre mes cuisses.

    Et j’ai toujours, *toujours* la satisfaction associée à un Orgasme.
    Celui avec un Grand "O".



    Snape souffla lourdement.
    C’était…

    Au cours de sa lecture, son corps en avait été éprouvé, et pour essayer de dissiper la gêne qu’éprouvait son entrejambe, il avait déplacé sa main.
    Main qui était restée à cette place et s’était mue, apparemment, seule.

    Se raclant la gorge, il la retira vivement de l’endroit brûlant où elle se trouvait et se passa nerveusement son autre main dans les cheveux.
    Il constata qu’elle tremblait légèrement.

    Il fut stoppé dans sa contemplation par la lourde porte qui s’ouvrait.

    -Euh… Excusez-moi, Professeur, je me demandais si….

    *Elle* se trouvait là.
    Miss Granger.

    Avec son sourire timide et ses joues rougies, par la gêne sans nul doute.
    Son sang ne fit qu’un tour.

    -20 points en moins pour Gryffondor !!

    Elle se recula, surprise.

    -Pardon ?! Mais…

    Ses yeux se rétrécissirent.

    -Vous voulez aggraver votre cas Miss ?!

    Elle baissa les yeux, mal à l’aise.

    -Non.

    Il lui offrit un rictus.

    -Bien. C’est ce que je pensais.

    Il lui tendit son journal, qu’elle prit aussi vite qu’elle le put.

    -Vous savez, vous ne devriez jamais laissez ce genre de *lecture* à la portée de n’importe qui….

    Les yeux d’Hermione s’agrandirent de stupeur.

    -Vous… Vous l’avez lu ?! ….

    Il haussa un sourcil mécontent qui lui fit détourner le regard.

    -…. Monsieur.

    -J’y ai été obligé.

    Elle releva vers lui des yeux interrogateurs.

    -Pour savoir à qui il appartenait.

    **Bien sur…**

    -Vous…. Monsieur, vous….

    Elle bafouilla et rougissait plus vite qu’elle ne l’aurait voulu.
    Essayant de reprendre tant bien que mal une contenance, elle reprit.

    -Monsieur, ce que j’ai écrit sur les heures de retenues, c’était….

    Ah.
    Il était passé à coté de cette histoire là.

    -Je ne veux pas le savoir ! Miss Granger votre journal je vous prie.

    -Quoi ?!

    Haussant de nouveau son sourcil, il attendit qu’elle le lui redonne, ce qu’elle ne tarda pas à faire quelques secondes plus tard.

    -20h. Ici même. Demain.

    Elle était perdue.

    -Pardon ?

    Il siffla, agacé.

    -Votre heure de retenue Miss Granger !

    -Mon heure de…

    -C’est cela.

    Elle acquiesça doucement, sans réellement comprendre.

    -Et bien qu’attendez-vous pour repartir d’où vous venez ?!

    -Pardon. Je… Au revoir Professeur.

    Il regarda un moment la grande porte se refermer sur elle avant de sortir de sa léthargie.
    Une lueur d’indécision passa dans son regard quant à la marche à suivre.
    Lueur qui disparue quasi-instantanément.

    Puis il se réappropria son masque, avant de sortir et de devoir aller affronter tous ces imbéciles dans la Grande Salle, pour le diner.

    &&&&&


    Dernière édition par Missycam le Lun 23 Juil - 2:31, édité 1 fois
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    Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione] Empty Re: Harry Potter Fic - Fantasmes Portés à l'Ecrit [Snape/Hermione]

    Message  Missycam Lun 23 Juil - 2:17

    Essai d'Explications.



    19h56.

    Il était à quatre minutes de 20h et n’avait pas vraiment décidé de ce qu’il allait faire.
    Cette retenue avait été lancé sur un coup de tête, ce qui avait l’air d’être une bonne idée au moment où il l’avait donné, mais maintenant….

    Quand elle s’était précipitée pour faire ses excuses à propos de ses écrits sur une quelconque retenue, son sang n’avait fait qu’un tour et c’est ce qui l’amenait ici-même justement.
    Et quels écrits ça avait été !

    *

    J’étais en position de faiblesse ici, je le savais.
    Son bureau. Ma retenue.

    Pourtant je n’arrivais pas à m’arrêter de le provoquer.
    Parce que c’était dangereux. Parce que c’était excitant.
    Parce que c’était moi. Et surtout parce que c’était Lui.

    Je voyais ses yeux s’assombrirent au fil de mes provocations tandis que je persistais.

    J’étais à présent pratiquement assise sur son bureau, les jambes écartées, impatiente de connaitre le sort qu’il me réservait.
    Sort que je ne tardas pas à connaitre lorsqu’il plongea ses doigts en moi.

    Les yeux à moitié clos je constatais fébrilement que lui les avait grands ouverts, admirant son œuvre.
    Celle de ma chute.

    Il m’avait réduit à un simple pantin de chair et de sang, ne jurant que par les délicieuses sensations qui s’abattaient sur moi.
    Imperturbables. Incontournables.

    -Plus. J’en veux *plus*.

    J’imaginais sans peine son sourcil arqué bien qu’étant dans l’incapacité de le voir.

    -"Plus" !?

    Il arracha ses doigts de moi, comme pour me punir d’avoir émit une telle demande tandis que son autre main se posa délicatement sur mon cou, exerçant une pression de plus en plus forte.
    Je pouvais à peine hocher la tête espérant que ce soit une réponse assez suffisante.

    -Tu en veux *plus*…. ?

    -Oui. Plus…. S’il vous plait…

    Exerçant toujours la même pression, il fit remonter son autre main, celle qui avait été en moi, pour venir caresser mes lèvres.

    -Ouvre. La. Bouche.

    Sa voix. Son ton. Son Ordre.
    Je ne pouvais pas lutter contre ça.

    Alors m’exécutant, je me goûtais pour la première fois, ne pensant qu’à ses doigts dans ma bouche et ma langue les lavant gentiment.
    Un gémissement se fit entendre, sorti de nulle part, mon niveau d’excitation à son comble.
    Je le sentis retenir un cri alors que je le mordais.

    -Ca suffit.

    Il remonta ma jupe et me laissa offerte à sa vue.
    Ses mains agrippant mes hanches tellement fort au point de me faire mal.

    -Je sais ce que tu veux, Hermione. Je sais ce que ton corps désire… Tout ce que tu as à faire c’est de l’admettre….

    Je ne *pouvais* pas le laisser gagner.
    Je ne le *voulais* pas.

    -Non.

    Son emprise se resserra violemment sous le coup de la colère, puis il me relâcha d’un coup.

    -Très bien. Si c’est ce que tu veux.

    Non, ça n’était pas ce que je voulais.
    Pas du tout.
    Mais je ne pouvais pas *toujours* le laisser gagner…

    *

    Des coups timides se firent alors entendre.
    20h.

    Ponctuelle. Comme toujours.
    Son agacement habituel refit surface.

    -Entrez !

    Elle rentra, hésitante et vint se poster en face de son bureau, les yeux toujours baissés.

    -Bien. Vous savez pourquoi vous êtes ici Miss Granger ?

    Il vit ses lèvres bouger mais n’entendit pas le moindre son en sortir.

    -Miss Granger ! Vous le savez, n’est-ce pas !?

    Elle croisa son regard une demi-seconde.

    -Oui.

    -Votre comportement, en plus d’être déplacé, est totalement inacceptable !

    Il remarqua qu’elle s’empêcha de répliquer.
    Sage décision.

    -Ce journal n’est que pure *hérésie*, j’espère que vous vous en rendez compte Miss !

    -Je… Oui, Professeur.

    Il soupira lourdement avant de la regarder avec des yeux clairement curieux.

    -Ce que j’aimerai savoir, maintenant, ce sont vos raisons.

    Elle eut un bref mouvement de recul.

    -Pardon ?

    -J’imagine bien qu’étant la meilleure amie du grand Potter, et étant une fille, ce ne sont pas les attentions masculines qui vous manque Miss Granger….

    Elle fronça les sourcils.

    -Non, c’est vrai.

    Un instant surprit par la lueur de défi à peine dissimulée dans son regard, il pressa.

    -Alors…. ?

    -Ce n’est peut-être pas ce que je recherche… Monsieur.

    Elle avait de l’audace c’était certain.

    -Et alors, que recherchez-vous donc ?

    Aussitôt les mots prononcés il se fustigea.
    Ce n’était pas la direction qu’il voulait prendre, le terrain étant plus que dangereux, mais devant son impertinence il n’avait pu que repousser les limites de ce qu’il s’était autorisé avec elle, ce soir.

    -Ne dites…

    Elle le regarda, ayant l’air de rassembler tout le courage qu’elle possédait avant de lui répondre.

    -Cela vous parait-il tellement invraisemblable que quelqu’un s’intéresse à vous ? Que vous puissiez faire naitre ce genre d’émotions chez une autre personne ?

    Le coup était tellement bas qu’il répondit automatiquement.

    -30 points en moins pour Gryffondor !!

    -Non.

    Il arqua un sourcil méprisant.

    -"Non" Miss Granger ?!

    -Ceci n’a rien à voir avec Gryffondor, d’ailleurs ça n’a même rien à voir avec l’école, je ne vous laisserez pas tout mélanger.

    Il eut un semblant de sourire, s’apparentant plus à un rictus, devant son air si déterminé.

    -Oh, je vois. "Vous ne me laisserez pas". Je constate que ce n’est pas la modestie qui vous étouffe, comme d’habitude.

    Elle eut au moins l’humilité de paraitre gênée.

    -Je suis désolée Professeur, c’est que… vous ne comprenez pas je crois.

    -Il est vrai que je ne saisi pas bien votre intérêt à faire ceci Miss Granger.

    Il eut l’impression qu’elle rassemblait ses idées pour mieux les formuler.

    -Vous êtes là…

    -Merci de le remarquer.

    -Non, je veux dire vous êtes comme Harry, vous…

    Il s’étrangla à ses mots.

    -Je vous prierai de retirer ça !!

    Elle soupira, mécontente de son intervention.

    -Les gens, la plus part des élèves et des professeurs ne savent pas. Ils ne savent rien. Les élèves vous craignent et certains professeurs doutent de votre position alors que….

    -Si c’est un Héro qu’il vous faut, je suis sur que Potter se fera un plaisir de vous satisfaire Miss !

    Elle rougit malgré son ton sarcastique.

    -Ca n’a rien à voir ! Même si je ne sais pas tout je vous connais, enfin je….

    -Vous me "connaissez" Granger ?! Je serai bien curieux de savoir ce que connaissez !

    Elle s’empourpra légèrement.

    -Je pense que vous n’avez jamais été reconnu à votre juste valeur, que c’est même sans doute en partie à cause de ça que vous avez rejoint ses rangs. Et je pense qu’à un certain moment une femme a dut être concernée. Par contre je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi vous en voulez tant à Harry….

    Il l’arrêta d’un tonitruant "Assez !", sa tirade étant un peu trop près de la vérité à son gout.

    -Vous croyez savoir Granger mais en fait vous ne savez rien du tout !! Ce ne sont que des affabulations de petite fille !!

    -Vraiment ?!

    Elle le défia alors du regard, l’enrageant un peu plus.
    Il s’avança à grands pas vers elle, s’arrêtant à seulement quelques centimètres, et jouant de sa taille pour l’intimider.

    -Oui, vraiment Miss Granger.

    -Vous ne me faites pas peur Professeur.

    La détaillant une seconde, il constata qu’effectivement la peur était très loin de ce qu’elle pouvait ressentir.

    -Vous êtes malade Miss Granger. Si le *danger* vous excite vous êtes plus dérangée que je ne le pensais.

    Curieusement ce sont des yeux calmes qu’elle posa sur lui.

    -Ce n’est pas le danger, Monsieur, c’est *vous*.

    Un silence de plomb accueilli ce nouvel affront.

    -Vous ne savez pas ce que vous dites.

    Elle vacilla un instant, assez pour qu’il reprenne contenance et qu’une colère sourde prenne la place du trouble qui l’emparait une seconde plus tôt.

    -Ou peut-être bien que si. Peut-être que vous vous complaisez dans ce rôle. Celui de la soumise. *Ma* soumise. Peut-être que c’est même pour ça que vous rêvez de moi, nuits après nuits, parce que cette aventure, interdite, l’est d’autant plus qu’elle en devient dégradante au fil du temps…

    Il vit Hermione déglutir avec peine et en retira une satisfaction sans borne.

    -Vous décrivez des scènes d’une nature hautement passionnée, ma tête entre vos cuisses, travaillant avec acharnement à votre prochain orgasme, imminent, ou bien vous, agenouillez devant moi, mon sexe plongé dans votre gorge, me gratifiant de la plus délicieuse des fellations… Oui, vous êtes bien malade Miss Granger, et j’imagine qu’en couchant ces mots sur papier vous avez eu vos plus beaux orgasmes, non ? Ou luttiez-vous encore contre les réactions, naturelles et fulgurantes, de votre corps, alors même que votre double, celui de vos rêves, se laissait happer toute entier dans ce monde de sensations grivoises et de débauche douloureuse ?!

    Elle mordilla sa lèvre inférieure en lui lançant un regard implorant.

    -Arrêtez s’il vous plait Professeur…

    Sa main l’effleura à peine, mais l’effet fut le même, elle tremblait énergiquement.

    -Et pourquoi je le ferai ?! Surtout maintenant. Vous êtes en retenue Miss Granger. Sous *ma* responsabilité. Et… c’est bien les réactions que vous cherchiez à provoquer non ?!

    Sa main s’abattit sur son cou, parfaite copie de ses écrits, exerçant une légère pression.
    Son pouls filait sous ses doigts, sa respiration était plus que laborieuse et ses pupilles dilatées un maximum, il savait reconnaitre les signes.
    Bien sur son petit laïus avait bien pour but de la pousser dans ses retranchements, mais c’était devenu… plus, en si peu de temps.

    Elle cherchait désespérément sa respiration, le fixant de ses grands yeux obscurcis par le désir. Elle aurait tout donné pour pouvoir le toucher, ne serait-ce que pour lui rendre la monnaie de sa pièce, mais jugea qu’il était en position de force et qu’il ne valait mieux pas tenter le diable.

    Il s’était toujours enorgueilli d’être passé Maitre dans l’art de la Maitrise de Soi, apparemment il venait tout juste de rencontrer son point de non-retour.
    La situation lui échappait dangereusement maintenant, et l’envie de faire exactement ce qu’il y avait d’écrit dans ces foutues pages devenait presque insurmontable.

    Presque.

    Il trouva une sorte de compromis lorsqu’il plaqua violemment ses lèvres contre les siennes. Ce n’était pas réellement un baiser volé, mais il le lui avait quand même arraché.

    Elle réagit favorablement à son baiser, bien plus que favorablement en fait, elle plia sous son assaut avec délectation, à tel point que lorsqu’il sentit l’une de ses mains essayé de se frayer un chemin sous sa cape il redescendit sur terre.

    Ca n’était pas arrivé. Ca ne pouvait pas arrivé.

    Une colère aveugle s’abattit sur lui lorsqu’il la vit si ouverte, désirable et offerte.
    Elle n’attendait qu’une chose, qu’il la prenne.
    Et lui ne voulait que ça.

    -Dehors.

    Elle mit un peu plus de temps à concentrer son regard sur le sien.

    -Pourquoi ?

    -Parce qu’il le faut. Sortez. Immédiatement. D’Ici.

    Un seul regard et elle put constater à quel point il était sérieux.
    Il avait l’air dangereux.
    Vraiment dangereux.

    Elle parti d’un coup à grandes enjambées, voulant mettre le plus de distance possible entre cet endroit et elle. Cet endroit où elle avait ressenti des choses d’une puissance dévastatrice.
    Ne remarquant même pas qu’elle avait oublié quelque chose de fondamental là-bas.

    Son journal.

    &&&&&
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    Message  Missycam Lun 23 Juil - 2:22

    Terrible attente.



    Une véritable torture.
    Voilà ce qu’il endurait depuis des jours maintenant.

    Depuis qu’*Elle* avait laissé cette monstruosité derrière elle, avec lui.

    Ce foutu journal qui trainait sur le coin droit de son bureau et qui le narguait quasi-constamment. Non content de lui rappeler qu’il avait été assez faible et fou de se laisser aller à embrasser Granger, ce torchon était un véritable recueil de débauche.

    Il avait résisté, au début, à l’appel de sa curiosité malsaine, mais les jours passants, sans aucune visite de Miss Granger, l’avait finalement convaincu de se laisser tenter.
    Et ça avait été sa chute finale.

    Feuilleter les pages tout en lisant en diagonale était une chose, prendre le temps d’assimiler les fantasmes à peine dissimulés derrières ces mots en était une autre.

    Oui, lui qui s’enorgueillissait d’avoir une volonté à toute épreuve venait de déchanter, et ça n’était rien en comparaison de l’Enfer qu’il vivait maintenant chaque nuit.
    Son esprit, non content d’avoir intégré les pensées intimes de Miss Granger, se mettait à fonctionner de plus belle, bien contre son gré.

    Jamais, après tant d’années à enseigner, il ne s’était retrouvé dans une telle situation.
    Ne pas avoir de vie sociale ne voulait certainement pas dire n’avoir aucune vie sexuelle.

    Il avait eu son lot de femmes rencontrées dans un bar quelconque après un dur moment, et bien entendu, de temps à autre il éprouvait le désir de faire appel à une professionnelle, mais tout cela était des moyens, non une fin.


    En tant que professeur c’était également son devoir de fermer les yeux sur l’étrange évolution qui faisait de ses élèves des adultes avec tout ce que cela pouvait inclure.
    Et difficile de croire qu’il avait eu le droit à deux ou trois propositions indécentes de la part de ses charges au fil des années mais c’était le cas.
    Il ne cacha pas un sourire sarcastique au souvenir de l’un de ces cas qui était tout ce qu’il y avait de plus Gryffondorien.

    Mais rien ne l’avait préparé à ce cas bien précis.
    Celui d’une jeune femme terriblement désirable justement parce qu’elle ne s’était pas déclaré à lui.
    Pas avant ce baiser échangé.

    Son regard se posa une nouvelle fois sur le journal, le caressant inconsciemment. Il ferma les yeux, se remémorant avec une parfaite lucidité l’un des rêves qui avait découlé de sa lecture.

    *

    C’était le son d’une respiration difficile qui lui fut ouvrir les yeux la première fois. Il se savait endormi en sécurité dans ses quartiers et pourtant il avait la conviction de ne pas être seul.
    Ce qu’il constata lorsqu’effectivement ses yeux tombèrent dans ceux ombragés de la jeune femme.

    Il sut avec une impossible certitude qu’il se trouvait dans ses quartiers à elle, le décor étant abyssalement trop Gryffondorien pour lui appartenir.

    Elle se trouvait sur le lit, son top remontant sur sa poitrine, l’élastique de son short reposant paresseusement sur ses hanches et les draps négligemment chiffonnés à ses pieds dans un tableau terriblement gourmand.
    Elle le regardait fixement, pourtant il avait l’impression qu’elle ne le voyait pas.

    Comme si elle voyait à travers lui.
    Il comprit que tel était le cas lorsque sa main, qui se trouvait discrètement posée sur son ventre, s’aventura plus haut, taquinant sa poitrine.

    Sa respiration se coupa en même temps que celle de la jeune femme, qui ferma les yeux sous le plaisir.

    L’atmosphère qui régnait était teintée d’étrangeté, l’espèce de brume commune à tous les rêves était présente, pourtant la nette précision de la scène en faisait quelque chose de plus… palpable, réel.

    Un gémissement empressé le fit revenir à la scène, pour constaté que le short s’était perdu dans les draps et qu’une seule de ses mains s’attardait maintenant sur ses seins, l’autre venait de se perdre entre ses cuisses écartées.

    Ses paupières se refermèrent instantanément sur ses pupilles dilatées.
    Il n’avait rien vu.

    Il ne pouvait pas avoir vu, c’était bien trop dérangeant si tel était le cas.

    Le problème maintenant c’était qu’avec la perte momentanée de ce sens là, les autres venaient à son secours.
    Les sons qu’elle émettait lui parvinrent avec plus de netteté tandis que sa fragrance se fit plus distincte.

    Respirant pleinement plusieurs fois, il se décida de nouveau à être un témoin muet.
    Il plissa les yeux, à l’affût du moindre détail, se délectant de la silhouette en face de lui.

    Il put constater que si la main posée sur son sexe était à la limite de l’indolence, celle qui s’activait sur sa poitrine avait tout du contraire tant elle se contractait violemment.
    Sa main droite s’amusait paresseusement à tracer les contours de son entrée, en dérivant de temps à autre plus haut, sur son clitoris, ce qui la faisait se raidir tout en émettant des sons inintelligibles alors que sa main gauche jonglait, avec une parfaite synchronisation, entre ses deux globes dont elle faisait le contour sans vraiment s’approcher du téton dressé avec intention.

    Elle n’était plus qu’une masse d’énergie qui se mouvait furieusement et lorsqu’elle remonta ses genoux pour pouvoir écarter les jambes un peu plus, il se retourna, pour s’arrêter instantanément.
    Il comprit aussitôt pourquoi il avait l’impression qu’elle voyait à travers lui.

    Son miroir.

    Toute son attention était dirigée vers un vulgaire miroir.

    *Elle* se regardait se masturber.

    Il sentit son cœur s’emballer sous cette nouvelle révélation. Le spectacle prenant tout d’un coup une tournure plus dépravée encore.
    Il s’était retourné pour échapper à cette vue impudique, dont il se retrouva tout de même spectateur involontaire.

    Elle se stimulait plus rapidement maintenant, de ses doigts en elle et sur elle.
    Il fixait ouvertement son majeur et son annulaire qui apparaissaient et disparaissaient sous sa direction.

    Ses yeux se posèrent avec envie sur ces doigts agiles et fins couverts de cyprine, avec la tentation de les gouter.
    Il remonta son regard le long de son corps quand son cœur s’arrêta pour de bon. Cette fois-ci elle le regardait bien, de ce regard effronté.

    C’est les yeux accrochés aux siens qu’il fut l’observateur de ses derniers instants de plaisir.

    *

    Ses paupières s’ouvrirent d’un coup.

    Il n’eut besoin d’aucun temps d’adaptation, se sachant pertinemment seul dans son lit. Seul avec son cœur qui s’emballe, son corps lourd et moite et son érection qui n’avait rien de matinale ni d’habituel.

    Son soupir résonna lourdement dans la pièce silencieuse.
    Faisant une fois de plus ce qu’il n’avait pas eu à faire depuis des années, il se dirigea vers sa douche.

    Douche qu’il voulu glacée, jusqu’à ce que tous ses membres tremblent et que ses lèvres ne deviennent violettes.
    Douche qui pourtant n’arriver pas vraiment à faire taire son anatomie.

    Pendant une seconde il fut tenter de prendre les choses en main, littéralement parlant, mais c’était sans compter sur sa conscience qui lui rappelait insidieusement que son état dût à Granger, élève de son état.
    Il continua de se préparer avec empressement, s’arrêtant juste dans son bureau à la vue du fameux journal délictueux.

    Inutile de dire que ce matin là il sortit de ses quartiers plus furieux que jamais.

    &

    Il était d’une humeur massacrante.
    Jusque là rien d’inhabituel, sauf qu’il était à cran depuis une semaine et qu’apparemment sa limite n’allait pas tarder à être franchie.

    Il en était réduit à l’observer de loin, à devoir jeter des coups d’œil discrets à la dérobée. Non content d’être en colère contre elle, il l’était à présent contre lui et contre toute personne croisant son chemin.

    Pour ainsi dire tout le monde.

    Il l’avait aperçut dès le matin même sans réellement la chercher et avait dût faire taire cette envie d’aller la voir pour lui demander de plus amples explications, ainsi que pour lui faire comprendre, d’une remarque bien sentie, qu’elle pouvait récupérer son foutu torchon.

    Et ça avait continué comme ça toute la journée.
    Peu importait où il se trouvait, elle arrivait toujours à passer au même endroit, toujours accompagnée évidemment.

    Il avait donc prit son mal en patience, ayant décidé de trouver le moment opportun de la journée où il pourrait la coincer, c’est-à-dire en fin de journée, après le diner.
    Il dût se rendre compte tout de même qu’il ne la trouverait jamais seule.

    Tant pis.

    &

    La surveillant alors qu’elle quittait la Grande Salle en compagnie de ses sempiternels "meilleurs amis", il attendit patiemment qu’elle vienne vers lui.
    Elle n’était plus très loin lorsqu’il se plaça délibérément sur leur route, cassant ainsi leur rythme.

    -Professeur ?

    C’était l’une des rares fois où son regard noir n’était pas dirigé vers Potter, ce qui valait forcément à ce dernier de ce faire remarquer.
    Il détourna son regard de celui de Miss Granger avec une lenteur calculée.

    -Oui, Mr Potter ?!

    Le jeune Potter gesticula, mal à l’aise.

    -Excusez-nous, on voudrait passer.

    Il leva un sourcil narquois.

    -Non.

    Ses yeux sombres se posèrent de nouveau sur la jeune femme, manquant ainsi l’expression incrédule de ses deux comparses.
    Un silence confus se fit de nouveau.

    -Miss Granger, suivez-moi s’il vous plait.

    -Quoi ?! Mais elle n’a rien fait !

    Inutile de préciser qui venait de la défendre.
    Il braqua des yeux furibonds sur celui qu’il aimait à appeler Le Mécréant.

    -Et vous, vous appelez *Miss Granger* depuis quand Potter ?!

    Le garçon rougit devant la remarque mais ne baissa pas ses yeux insolents pour autant.
    Il ne fit néanmoins pas d’autre commentaire.

    -C’est ce que je pensais. …. Miss Granger… ?!

    Hermione jeta un coup d’œil rapide aux deux jeunes hommes qui l’entouraient avant de leur balbutier quelque chose.
    Elle tenta alors d’observer les réactions de son professeur avant de baisser la tête et de le suivre en rougissant.

    Quelque chose lui disait qu’elle savait de quoi il était question ici.

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    Message  Missycam Jeu 26 Juil - 2:24

    Indécente Lecture.





    Le trajet jusqu’à la salle de Potions se fit en silence. L’une réfléchissait à un moyen d’apaiser la situation tandis que l’autre ruminait les récents évènements.

    Il ouvrit la porte d’un geste brusque et dans un élan de galanterie lui laissa la possibilité d’entrer en premier. Il releva tout de même un sourcil en notant son hésitation.
    S’arrêtant devant son grand bureau, il s’assit à moitié dessus, ne laissant d’autre choix à Hermione que de rester debout devant la première rangée de bureaux d’écolier.

    Les minutes s’égrainèrent dans un silence quasi-absolu où ils s’observaient furtivement.
    Snape prisa le silence en premier.

    -Qu’est-ce que vous avez fait !?

    De suite elle leva les yeux sur lui.

    -Pardon ?

    -Il est ensorcelé ? Le journal….

    -Je ne vois pas de quoi vous parlez…. Monsieur.

    Il ne sembla pas l’entendre et continua sur sa lancée.

    -Une très vieille incantation peut-être…. ?

    -Non !

    -Je sais que vous êtes une adepte des potions illicites Miss Granger, mais je pense que je m’en serai aperçu si une potion était à l’origine de cette…. folie.

    Elle se défendit aussitôt.

    -Je n’ai absolument rien fait de mal !!

    Il la scruta de nouveau.

    -Vous l’avez donc fait exprès. Exprès de le laisser trainer à la vue de tous…. A *ma* vue.

    Elle détourna le regard, plus gênée que coupable mais il ne le comprit pas comme ça.
    Il se leva alors et prit furieusement l’objet de malheur pour lui tendre.

    Elle douta une seconde de la marche à suivre. Et ce fût la seconde de trop.

    -Prenez-le !!

    Il lui mit dans les mains puis s’agaça de son manque de réactivité.

    -Ouvrez-le !!!

    -Pourquoi ?

    C’était *la* question qu’il attendait depuis que, quelques minutes plus tôt, il eut la révélation qui pourrait le sauver. Un plan infaillible qui allé faire regretter à cette chère Miss Know-It-All d’avoir voulu le connaitre d’un peu plus près.

    -Parce que…. Miss Granger, vous allez m’en lire un passage.

    Seul le bruit du dit-journal tombant à terre lui répondit.

    -Excusez-moi !?!

    -Vous m’avez parfaitement entendu Miss, si je pensais que votre ouïe vous faisait défaut je vous aurai envoyé voir Poppy avant. Maintenant ouvrez votre fichu journal !

    Elle ramassa son journal et s’exécuta nerveusement.

    -Je…Vous… Vous voulez que je lise quoi ?

    Il la détailla scrupuleusement, puis demanda curieux.

    -Avez-vous une… histoire préférée ?

    Elle prit une jolie teinte rosée.

    -Je… Je n’en n’ai pas Monsieur.

    A cette réponse plus que surprenante il ne put s’empêcher d’hausser un sourcil inquisiteur.

    -Ah non ?!

    Elle se balança d’un pied sur l’autre, mal à l’aise, avant de se lancer dans sa justification.

    -Ce que je veux dire c’est que… je n’en n’ai pas de préférée, je les apprécie toutes….

    Il se permit un rictus condescendant.

    -Oui, de ça je ne doute pas Miss Granger. Je dois bien avouer que vous avez… un certain sens de la mise en scène….

    Elle s’empourpra de plus belle devant la signification de son "compliment" et à l’entente de sa voix grave.
    Elle voulu le remercier d’une petite voix mais fût interrompu par son ordre de *commencer à lire les parties intéressantes*.
    Elle ouvrit alors le recueil avec empressement, scannant le contenu de la page sur laquelle elle était tombée.
    Snape s’était de nouveau appuyé contre son bureau et la fixait avec intérêt à présent.

    -Je ne vous dérange pas trop Miss ?!

    -Non ! P… Pardon.

    -Maintenant serait un bon moment pour commencer votre lecture…..

    Elle prit une grande inspiration et se lança d’une petite voix.

    -…. J’étais désemparée, quelque peu perdue….

    Il l’interrompit d’un raclement de gorge.

    -Non Miss Granger, depuis le début… Je ne voudrai pas que vous manquiez quoique ce soit…. Ce serait dommage, non ?

    Il prit un plaisir immense à la voir se démener avec son embarras, trouvant une justice poétique dans ce simple fait. Après tout lui aussi avait vécu l’humiliation et il était temps qu’elle paye.
    Décidant qu’il se montrait bien trop clément avec elle, il décida de se rappeler à son bon souvenir.

    -Comme vous le savez Miss, ma patience a des limites…. Limites que vous êtes en train de tester en ce moment même….

    Elle se mordit la lèvre, baissant son regard.

    La différence avec leur précédente confrontation était incroyable tant le célèbre courage des Gryffondors était ambivalent. Là où elle s’était sentie pousser des ailes et avoir un brin d’audace plus qu’à l’ordinaire la dernière fois, c’était tout le contraire maintenant qui se faisait ressentir.
    De par le changement de comportement radical de son professeur, elle se percevait ridiculement petite et inadéquate pour ce genre d’affrontement. Celui des envies et de la raison.

    -Je suis vraiment obligée de lire Professeur ?

    -Vous avez honte de vos écrits maintenant ?!

    Son ton sarcastique l’air de ne pas y toucher lui redonna l’intrépidité de la fois dernière.

    -Non Monsieur, je n’en n’ai pas honte.

    -Alors quel est le problème dans ce cas ?

    -Ce sont des pensées privées. Intimes. Elles n’étaient pas faites pour être partagées.

    -Vous en êtes sûre…. ? Jamais, dans votre esprit dérangé, l’espoir d’être un jour... découverte, *mise à nue*…. ne vous ait parvenu ?

    Son cœur s’emballa tellement qu’elle n’entendait plus que ça.

    -Ca n’a pas d’importance, si ?

    -Non, ça n’en n’a pas vraiment. Plus maintenant je vous l’accorde.

    Sa réponse la soulagea.

    -Miss Granger….

    -Oui ?

    Il indiqua de la tête le journal oublié.

    -Un cours de lecture nous attend il me semble.

    Elle rassembla son courage avant de commencer.

    -D’accord…..

    ....Tout avait pourtant commencé normalement dans son cours. Nous étions sous sa surveillance constante, à croire qu’il n’attendait qu’un faux pas de notre part, ce qui était sans aucun doute le cas. Mes partenaires de crimes étaient comme à leur habitude en train de me demander les réponses, ce qui lui donna l’excuse qu’il recherchait.

    -Venez-ici Miss Granger.

    Je le soupçonnais de savoir exactement ce que sa voix me faisait lorsqu’elle prenait ce timbre là.

    -Bien. Maintenant, puisque vous semblez posséder les *qualifications* nécessaires, faites donc le cours à ma place.

    Une vague d’excitation s’abattit sur moi, résultat du subtil mélange entre l’ambiance électrique et le savoir académique que j’allais devoir enseigner.

    *

    Je repris ma respiration et constata par la même occasion qu’il arborait un petit air satisfait.

    -J’aurai dût deviner que pour que vous soyez réellement excitée, l’appât de la connaissance pourrait jouer un grand rôle.

    Mes joues rosirent alors que je me permis de rouler les yeux devant sa remarque.

    -Je vous en prie Granger, faites comme ci je n’avais rien dit.

    *

    -…..Je partis donc dans une longue tirade pour me faire bien vite stopper.

    -Vous voyez, vous ne réussissez pas à *capturer* l’attention de la classe.

    Jetant un regard périphérique à la pièce je constatais qu’il avait raison.
    Il se tourna alors complètement vers moi.

    -Je pense que ça peut vite s’arranger.

    J’étais toujours face à la classe lorsqu’il décida de passer derrière moi.
    Mes sens en alerte par sa simple présence, je m’obligeais à ne pas bouger.
    Il posa ses mains sur ma taille, m’attirant à lui avec force.

    -Ce qu’il faut, à une classe comme celle-ci, c’est quelque chose qui pique* l’intérêt* Miss Granger.

    Oh. Ca pour "piquer mon intérêt" il venait tout juste de faire ce qu’il fallait.
    Me toucher.

    Après seulement quelques secondes il retira ses mains, m’arrachant un sursaut quand il les posa sur ma peau nue.

    -Mais….

    -Regardez devant vous. Vous vouliez qu’ils apprennent quelque chose, non ? Et bien laissons les *étudier*….

    Mes yeux survolèrent la salle, constatant que toute l’attention de mes camarades était dirigée vers moi. Cette nouvelle information m’enflamma davantage.
    Ma tête tournait, mes sens tourbillonnaient, tant j’étais ivre de cette félicité presque charnelle.

    Intérieurement une bataille faisait rage, je le maudissais de m’avoir mit dans cette situation et de ne pas aller jusqu’au bout… de ne pas me toucher plus franchement… là où j’en avais le plus besoin, alors qu’au même instant je le vénérais justement pour ces mêmes raisons.

    Je me sentais…

    *

    -Stop ! Arrêtez-vous là.

    Je ne pu cacher la lueur de déception qui éclaira mon regard une seconde.
    Ses yeux roulèrent sur moi de haut en bas, avant qu’il ne me balance son ironie au visage.

    -Intéressant. Ce coté exhibitionniste que vous semblez avoir développé…. Bien sur, vu votre penchant à vouloir attirer l’attention de vos professeurs, cela ne m’étonne qu’à moitié. Il y a même une certaine forme de logique dans le procédé.

    Fronçant les sourcils, je me demandais s’il n’avait pas raison.

    **Avais-je une logique aussi tordue ?!**

    -Et bien… ?

    -Oui ?

    -Vous pensez pouvoir réellement supporter tous ces regards sur votre peau dénudée ? Voir les regards avides de ces garçons et ces filles pour qui, la plupart du temps, vous n’êtes qu’une bibliothèque ambulante ? Peut-être est-ce même pour ça que cela vous fait tant d’effet… Leur montrer, leur prouver que Le Cerveau que vous êtes n’en n’est pas moins un Corps, avec ses désirs, ses envies et mêmes ses contradictions…..

    A cette seconde précise je le haïssais. D’une haine fulgurante pour avoir évoqué cette vérité. Pour avoir osé l’énoncer d’une voix délicieusement condamnable.
    J’étais perdue devant cette probabilité, je ne pus que confusément bafouiller.

    -Je… Je ne sais pas Professeur.

    Il hocha brièvement la tête, signe qu’il comprenait.

    -Reprenez.

    Et c’est justement ce que je fis.

    *

    Je me sentais exposée devant cette classe, et cette exhibition forcée ne m’excitait que davantage.
    D’une incantation inaudible je perdis le reste de ma tenue, ne devenant que chair incandescente entre ses mains.

    Disparues étaient ses caresses fantomatiques, laissant place à une étreinte plus directive.
    Ses doigts s’agitaient sur mes tétons, les faisant se dresser pour l’auditoire et m’arrachant quelques cris au passage.

    J’eus un sursaut de surprise lorsqu’il se décida enfin à flatter mon sexe impatient. Ses gestes précis m’indiquèrent d’écarter les jambes pour qu’il puisse *s’amuser* de moi… devant son public… *Notre* public.

    Mes yeux se fermèrent tous seuls mais je m’imaginais sans mal le spectacle que je devais offrir.

    Il me pénétra d’un doigt, puis le sorti pour lubrifier mon clitoris. Je le sentais écarter mes petites lèvres puis… plus rien. A part le soupçon de son regard inquisiteur sur ma partie la plus intime. Le soupçon d’autres regards aussi…. Peut-être….

    Enfin ses mouvements se firent plus rapides, plus contrôlés, et mon corps senti qu’Il redoublait de détermination jusqu’à…..
    …. Ce que j’y sois. Au bord de cet excitant précipice.

    Mes cheveux collaient mes tempes et me tombaient dans les yeux. Je devais ne plus ressemblait à grand-chose si ce n’est à une femme pleinement comblée.
    Je l’ai regardé ensuite.

    -Vous pouvez aller vous rassoir Miss Granger.

    -Comme ça ?!

    -Oui, ce serait préférable.

    Mes yeux accrochèrent une dernière fois les siens alors que je lui obéissais.
    Je me rassis donc à ma place.

    C’était fini.

    *

    Un long soupir se fit entendre alors qu’elle refermait doucement le journal. Elle ne sut dire vraiment s’il venait d’elle ou de Lui.
    La curiosité de savoir ce qui allait se passer, comment il allait réagir, était forte mais elle fit tout pour y résister.

    -Alors… ?

    Elle prit ça pour un encouragement.

    -Quoi ?

    -Ca vous a excité ?!

    Un flash indéfinissable passa dans ses yeux.
    Effrontément elle répondit.

    -Et vous ? Etes-vous excité maintenant ?

    Ses yeux se rétrécirent sous le coup de la stupéfaction. Son plan infaillible ne l’était peut-être pas tant que ça finalement.

    Son sang ne fit qu’un tour tandis qu’il décidait de nouveau de l’attitude à adopter. S’il pousser le jeu plus loin, sans doute allait-elle renoncer.
    Il ne réfléchit pas lorsqu’il lui demanda d’avancer. S’il l’avait fait il aurait comprit que rien ne serait plus jamais pareil entre eux dorénavant.

    -Venez là.

    Hermione fut surprise d’entendre à peu de chose près l’ordre par lequel tout avait commencé…. dans son "histoire".
    Elle était en face de lui à présent.

    -Agenouillez-vous.

    Elle se recula, étonnée.

    -Mettez-vous à genoux Granger !!

    Curieusement intimidée et excitée, elle fit ce qu’il lui demanda, se retrouvant ainsi au niveau de sa taille.
    Il la toisa un moment, laissant le trouble s’installer.

    Une fois qu’il fut satisfait il écarta abruptement les pans de sa longue robe.

    -Votre main.

    Cette fois-ci elle s’exécuta de suite.
    Elle poussa un léger cri et eut un mouvement de recul lorsqu’il la plaqua sur son corps.
    Dur. Chaud. Vivant.

    -Ceci répond-t-il à votre question ?!

    Sa main se crispa involontairement et elle remarqua que les yeux de son professeur étaient presque noirs maintenant.

    -Ne jouez pas à ça Granger. Vous allez le regretter.

    Elle allait à nouveau accentuer sa caresse mais il fut plus rapide.

    Son regard, lorsqu’il se posa sur elle, était teinté de dédain à présent.

    -J’espère que ce cours de lecture vous aura au moins apprit quelque chose.

    Il la fit taire avant même qu’elle ait pu ouvrir la bouche.

    -Bien. Leçon terminée. Dehors !

    -Mais…

    -Pas de «mais» Granger. Je vous ai assez vu maintenant déguerpissez !!!

    Elle resta un instant clouée au sol. Et lui n’attendit pas sa réaction avant de quitter la salle pour se réfugier dans ses quartiers.

    Le seul bon coté c’était qu’elle venait de récupérer son Journal. Ce n’était pas grand-chose mais ça la réconfortait tout de même…. Jusqu’à la prochaine rencontre avec son Professeur du moins.

    &&&&&

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